« L’Art est insensé et – comme tout – non dépourvu de sens »
Jean TINGUELY
the taureau
La sculpture en fer « The Taureau » est une pièce unique, forgée à la main par Tristan, un talentueux coutelier forgeron local. Si l’on s’en tient à la légende du Taureau de Laguiole, l’adopter porterait bonheur !
le buffadoo
Conçu à partir d’un ustensile qui a traversé les siècles et dont l’origine se situerait aux confins du plateau de l’Aubrac et du Gévaudan, le Buffadou est un objet traditionnel auquel nous avons ajouté design et ergonomie. Fonctionnel, il accompagnera vos longues soirées d’hiver au coin du feu.
artistes du moment
Christine BARRES
Le talent de coloriste de cette artiste peintre, basée à Talou, près de Bozouls, n’est plus à démontrer. Ses œuvres, au croisement de l’abstrait et du figuratif, affichent un regard optimiste sur le monde. Christine BARRES crée notamment des portraits espiègles ou rêveurs aux couleurs chatoyantes.
« Libre de toute influence, je peins comme je suis. Je suis profondément liée à la couleur, je l’apprivoise au quotidien, je la consomme sans modération. Elle est force et sensibilité à la fois, elle est généreuse, elle est ma vie et j’aime la vie. »
Gite LEMFRÉ
Les céramiques n’ont plus de secret pour cette sculptrice qui se dit « Happy Pop » ! Au départ, ce sont bien entendu ses taureaux rouges flamboyants qui ont retenu notre attention. Mais Gite LEMFRÉ a plus d’un tour dans son sac et son imagination ne cesse de nourrir sa pratique artistique. Artiste confirmée, passée par l’école des beaux-Arts de Nancy, elle a en effet expérimenté de nombreuses disciplines, de la rédaction d’histoires pour enfants à la sculpture multi-matière, en passant par le dessin.
« Toute petite, il paraît qu’on disait déjà dans la famille : Regardez comme elle joue avec ses doigts ! On en fera une artiste ! La preuve, y’a même une photo »…
CAROLO
Depuis 2004, CAROLO utilise de la bouse de vache pour réaliser ses sculptures ! Elle l’utilise en modelage, puis les sculptures sont séchées et déshydratées dans un four, ce qui les rend inertes et pérennes.
La sculpture a toujours été un désir depuis son enfance. La découverte du monde animal et la vie à la montagne, au contact d’une nature sauvage et franche, ont façonné sa démarche. Au départ c’est par amour des vaches que Carolo a voulu représenter ces animaux dans un matériau issu de leur ventre et de la rumination.
« Elles me sont apparues comme des déesses, elles donnaient naissance au paysage. Tout ce qui émanait d’elles était forcément sacré. J’ai commencé à utiliser leur bouse pour leur rendre hommage, les poursuivre. Leur donner la parole ? »
Patrick LAROCHE
Patrick LAROCHE, que j’ai le plaisir d’acceuillir depuis 2012, réalise un travail spécifique pour la galerie, en magnifiant essentiellement nos belles vaches Aubrac.
Son travail artistique repose sur un rendu figuratif avec des lignes fortes où le dessin de fusain est renforcé de lavis avec quelques accents de couleurs. Les tableaux sont réalisés sur papier kraft et marouflés sur toile.
Entré aux Beaux-Arts de Toulouse en 1979, où il a obtenu un diplôme de gravure et le Grand Prix de dessin de la ville de Toulouse en 1984. Il est ensuite parti au Japon, à Tokyo, pour y suivre des études aux Beaux-Arts et y travailler en tant qu’illustrateur durant 12 années. Il vivra ensuite entre Londres et New York, avant de s’installer dans le Lot en 2005. Il y enseigne désormais le dessin avec modèle vivant, organise des stages d’été dans son atelier et expose régulièrement.
Pinto MUNOZ
Pinto MUNOZ, artiste d’origine chilienne, s’amuse de la matière à travers divers matériaux de récupération qu’il associe. Du bois au métal, en passant par le cuir ou la pierre, il sublime la matière en créant de douces et poétiques sculptures. La poésie est un élément central dans sa création, il s’inspire notamment des poèmes de Pablo Neruda.
Cet artiste dialogue avec la matière jusqu’à donner forme et vie à ses sculptures. L’ordinaire se sublime à travers son travail.
« Mon travail consiste à trouver la beauté qui se cache derrière la matière. »
Thierry ORRU
Thierry ORRU expose à la galerie des œuvres à la fois abstraites et figuratives, rappelant les grands plateaux enneigés de l’Aubrac. Ses tableaux nous plongent dans l’horizon de ce territoire aux lignes infinies.
Ancien architecte à Rodez, il développe sa technique depuis une dizaine d’années et travaille actuellement comme designer dans l’Aveyron. De la création de luminaires contemporains, en passant par les meubles d’appoint et les objets du quotidien, le design est servi par son imagination et la maîtrise des outils informatiques. »
« J’aime les figures épurées, minimalistes et un peu japonisantes »
Bernard REBAUDET
Bernard REBAUDET se passionne très tôt pour la pâte à modeler qui occupe une bonne partie de son enfance. Son métier d’architecte l’influencera vers des courants plus géométriques et minimalistes, notamment le Bauhaus et le Cubisme.
En 1990, il découvre le travail du fer, sous l’influence des sculpteurs catalans Pablo GARGALLO et Julio GONZALEZ (amis de PICASSO). Sa technique consiste à découper au gabarit dans des fines feuilles de tôle, galber et mettre en forme au maillet, souder et finir par une patine au chalumeau et oxydes divers.
Son thème favori est la sculpture du monde animal, mais il refuse d’être cantonné dans la rubrique des « sculpteurs animaliers », le sujet n’est en effet pas la finalité d’une œuvre d’art mais son support.
Jean-Raymond MEUNIER
Jean-Raymond MEUNIER est un peintre et sculpteur autodidacte depuis plus de 30 ans, il s’intéresse à la vie ordinaire et à tout ce qui la compose : l’amour, le temps perdu, mais aussi l’ennui, le travail…
Il métamorphose des matériaux en utilisant du bois, de la tôle ou de la ferraille, de la terre et toutes sortes de peintures.
« Il y a Bernadette, Zezette et Josette qui badent devant une vitrine. Il y a Hubert et Roberte qui attendent le bus… Mais aussi Christine et Edmond qui bouquinent tranquillement, côte à côte sur leur canapé tout neuf. Ou bien Véronique qui ne fait rien de spécial, l’air abattu… Tous ces personnages, je les surprends dans leur intimité et je les fige dans leur quotidien, lorsqu’ils mettent de côté ce paraître que la société nous impose. Lorsqu’ils se laissent aller, je les croque avec humour, avec exagération, mais surtout avec tendresse et beaucoup d’amour. Tous ceux que je croise sont mes modèles, moi en premier, peut-être Est-ce pour cela qu’ils nous rappellent un proche, un voisin, un ami… »
Christophe CAYLA
Christophe Cayla est un sculpteur en équilibre !
Ses sculptures mobiles de fer et de bronze défient la gravité et ses personnages semblent s’envoler ou flotter dans les nimbes. Il dessine un monde poétique où l’homme s’est libéré de ses contraintes terrestres et cherche sa voie dans l’univers. Cette recherche de légèreté n’est cependant pas grave et offre un aspect ludique et solaire qui emporte le spectateur vers les rives de l’enfance et de l’émerveillement.
« Ma sculpture est résolument figurative et imaginaire et les thèmes abordés au fil des différents matériaux, des différentes techniques et esthétiques sont toujours liés à l’Homme et à son environnement naturel, à sa position dans l’univers, à sa place parmi les hommes. La figure humaine apparait souvent, silhouette épurée dans un mouvement cosmique ».
Philippe GAILLOCHET
Les tableaux de Philippe GAILLOCHET se caractérisent par plusieurs « manières de faire ». Il aime en effet marier des techniques différentes telles que l’encre de chine, l’acrylique et l’huile. Natif d’Espinasse dans le Cantal et résidant à Saint-Urcize, il trouve son inspiration dans la beauté sauvage des paysages aubraciens.
« Sur l’importance du sujet ou de la forme, question classique pour la peinture, ma priorité est la forme, qui doit changer en permanence. Quant à mon sujet, immanquablement, c’est celui de mes racines, Aubrac, Auvergne, La Matte, La Truyère… Régionalisme ? Eh oui ! Sans complexe ! »
Edouard LAZARGUREN
Marqué par la guerre civile qui a ravagé l’Espagne de son enfance, Edouard LAZARGUREN, a peint durant plus de 50 ans. Ses thèmes principaux furent les femmes, les enfants et les chats, avec une prédilection pour les couleurs, la lumière et le figuratif. Infatigable et à l’imagination débordante, il a refusé toute influence pour inlassablement créer son propre style. Sa signature ne passe pas inaperçue dans le monde de la peinture.
« Quand je peins dans mon atelier, je n’entends plus aucun bruit. Je deviens sourd. Je n’ai plus que les yeux et une profonde passion. »
Edouard LAZARGUREN est décédé le 11 juillet 2015 mais il reste bien vivant à la galerie, grâce à ses œuvres et à la complicité de sa fille Sabine.
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Jérôme ROUX